Plan d'aménagement local de Val-de-Ruz

Information à la population

Tous ménages

21.06.2023 : Soirée de présentation publique à 19h30 au Mycorama à Cernier

La présentation est disponible ici.

Exposition :

22.06 au 24.06.2023 : Exposition des plans du PAL avec permanence pour répondre aux questions au Mycorama à Cernier

Jeudi 22, vendredi 23 juin de 18h00 à 20h00 - samedi 24 juin de 10h00 à 12h00

Prolongation :

Pendant trois jours, la Commune de Val-de-Ruz a présenté au public les plans de son futur plan d’aménagement local (PAL) sous forme d’une exposition au Mycorama. Ce ne sont pas moins de 200 visites qui ont été comptabilisées par les responsables de la permanence. Au vu de ce fort engouement, et tenant compte du fait que certaines personnes n’ont pas pu se rendre disponibles dans la période considérée, décision a été prise d’étendre la possibilité de prendre connaissance du projet, sur rendez-vous auprès de l’administration communale.

Les documents exposés pourront être consultés tout au long de l’été auprès de l’administration de l’urbanisme, sur contact téléphonique préalable au 032 886 56 21 ou par courriel.


Modification partielle du plan spécial "MOM Le Prélet", valant sanction préalable

Modification partielle du plan d'aménagement local de Coffrane et celui de Montmollin, secteur "Rive

Les arrêtés ont été adoptés lors de la séance du Conseil général du 19 juin 2023.

Echéance du délai d'enquête publique : Vendredi 25 août 2023

Les dossiers ont fait l'objet respectivement, de 2 et 1 oppositions.


Modification partielle du plan d’aménagement de Cernier, secteur «Comble-Emine»

La modification partielle du plan d’aménagement local (PAL) de Cernier, secteur « Comble Emine », adoptée par le Conseil général de Val-de-Ruz, le 20 février 2023, est approuvée et sanctionnée.

Arrêté du Conseil d'État publié dans la Feuille officielle du 30 juin 2023.



Le PDR en tant que projet-modèle de la Confédération

1.1. Description d’un projet-modèle

La Confédération soutient pour la troisième fois au travers du programme «projets-modèles pour un développement territorial durable» des projets novateurs émanant des Communes, régions, agglomérations et cantons.

Les projets-modèles de la Confédération encouragent des nouvelles approches et des nouvelles méthodes. Les acteurs locaux, régionaux et cantonaux se voient offrir une incitation à développer et à expérimenter sur place des solutions innovantes dans les priorités définies par la Confédération. Les résultats et les enseignements fournis par les projets-modèles sont diffusés pour que ceux-ci puissent servir de fil rouge à d’autres projets.

1.2. Projets-modèles pour un développement territorial durable 2014-2018

Pour la troisième génération des projets-modèles pour un développement territorial durable, la collaboration intersectorielle est renforcée au niveau de la Confédération. Pas moins de huit offices fédéraux prennent part au programme et soutiennent 33 projets regroupés en cinq axes thématiques :

  • mettre en œuvre l’urbanisation à l’intérieur du milieu bâti ;
  • aménager les espaces non construits dans les agglomérations ;
  • créer une offre de logements suffisante et adaptée aux besoins ;
  • favoriser l’économie dans les espaces fonctionnels ;
  • utiliser et valoriser durablement les ressources naturelles.

 

Huit offices fédéraux s'engagent ensemble sous la conduite de l'Office fédéral du développement territorial (ARE), soit : le Secrétariat d'Etat à l'économie (SECO), l'Office fédéral de l'environnement (OFEV), l'Office fédéral de l'agriculture (OFAG), l'Office fédéral du logement (OFL), l'Office fédéral de la santé publique (OFSP), l'Office fédéral des routes (OFROU) et l'Office fédéral du sport (OFSPO).

La Confédération a lancé de novembre 2013 à février 2014 un appel d'offre pour des projets-modèles visant à mettre en place des approches innovantes pour renforcer la qualité de vie, la diversité, la compétitivité et la solidarité, tel que le prévoit le Projet de territoire Suisse.

1.3. Le projet-modèle de Val-de-Ruz

Le 27 novembre 2011, la population de 15 communes du district de Val-de-Ruz décidait d'adopter la convention de fusion réunissant le destin de 15 communes et 10 syndicats intercommunaux au sein d'une seule entité dès le 1er janvier 2013 : la Commune de Val-de-Ruz. Cette décision populaire en fait le plus grand processus de fusion jamais réussi à ce jour en Suisse. Troisième commune du canton sur le plan démographique, la Commune de Val-de-Ruz a passé la barre des 16'000 habitants à fin 2013.

Le processus de fusion a demandé l'intégration de l'ensemble des acteurs concernés par le projet de fusion, en premier lieu la population ; cette démarche participative a permis de définir un vrai projet de société (de vivre ensemble), cœur du processus de fusion, destiné à réunir la population des 15 communes concernées derrière une seule et même vision pour la nouvelle Commune.

Dans le cadre de l'élaboration du premier plan de législature, les nouvelles autorités ont décidé de lancer une démarche participative permettant à la population, dans la ligne du projet de société proposé par la fusion, de s’impliquer dans la définition des axes de développement prioritaire de la Commune. Ce processus a rencontré un vif succès : 164 personnes se sont annoncées et ont participé à quatre ateliers (habitervivreentreprendre et découvrir) durant la période de septembre 2013 à janvier 2014 ; 17 axes stratégiques ont été proposés à l'Exécutif communal à l'issue de la démarche ; la quasi-totalité des propositions a été intégrée dans le plan de législature et a reçu un accueil excellent au niveau des autorités législatives communales.

Au vu du succès des démarches passées, les autorités communales souhaitent tirer parti de la fusion et maximiser ses effets dans la mise en œuvre d'une urbanisation durable à l’intérieur du milieu bâti. Elles souhaitent pour cela étendre le concept de « co-citoyenneté » (prendre la population avec) à de nouveaux domaines stratégiques de l'action publique communale, parmi lesquelles l'élaboration, la mise en œuvre et la gestion courante du PAL, ceci afin de réunir 15 visions d'aménagement en une unique vision globale. Il s'agit notamment de favoriser une nouvelle organisation fonctionnelle de la Commune à l'échelle du nouveau périmètre, d'assurer une nouvelle répartition des fonctions dans le territoire (en matière d'habitat et d'activités économiques), de garantir une coordination entre l'aménagement du territoire et la mobilité et, enfin, de développer, dans ce contexte, une urbanisation vers l’intérieur du milieu bâti. Ce défi fait l'objet du projet-modèle soumis à la Confédération et est intitulé : « Co-citoyenneté : une intégration innovante et ambitieuse de la population pour une urbanisation durable ».

Conformément à la législation en vigueur, la nouvelle Commune doit se doter d’un PAL. Ce processus est également à intégrer dans le contexte de la prochaine entrée en vigueur de la nouvelle Loi fédérale sur l'aménagement du territoire (LAT). Au moment d'élaborer le PAL devant se substituer aux 15 PAL établis sous l'ère des anciennes Communes, le projet vise à accompagner, coordonner, coacher, organiser et animer l'intégration et la participation des représentants de la société civile et de la population, organisés sous forme de réseaux d'acteurs, lors de TOUTES les étapes d'élaboration, de mise en œuvre et de gestion du PAL de la nouvelle Commune (y compris la gestion des oppositions et des conflits ultérieurs).

Enfin, le processus vise à développer et à faire émerger de nouveaux instruments de gestion de l'aménagement du territoire, orienté co-citoyenneté, en appui à la mise en œuvre d'une stratégie foncière volontariste allant dans le sens des objectifs de la nouvelle LAT; cette démarche est d'ailleurs appelée de leurs vœux par les participants aux ateliers thématiques de l'automne 2013, exprimant le souhait que la Commune se dote d'un instrument de conduite et de développement maitrisé de son territoire.

Le 28 août 2018 s’est tenue, à Berne, la séance de clôture des «Projets-modèles pour un développement durable», génération 2014-2018.

Concilier l’augmentation des besoins d’utilisation du sol, la qualité de vie, la préservation d’un cadre économique favorable et l’utilisation modérée des ressources constitue un véritable défi. Par la mise en place de ces programmes, la Confédération soutient cette orientation en incitant les acteurs locaux et cantonaux à tester et s’approprier des approches novatrices.

Considéré comme un véritable laboratoire d’expérimentation, le projet-modèle de Val-de-Ruz «Co-citoyenneté: une intégration innovante et ambitieuse de la population pour une urbanisation durable réussie» fait partie des 31 projets soutenus durant cette période et des sept retenus dans la catégorie «mise en œuvre de l’urbanisation à l’intérieur du milieu bâti».

Après l’élaboration du projet de fusion, l’achèvement du processus de fusion et l’élaboration de son premier programme de législature, la Commune avait naturellement opté pour la poursuite de sa démarche participative. Le programme fédéral des projets-modèles a été l’opportunité de perpétuer la politique de co-citoyenneté en impliquant la population dans l’élaboration de son projet de territoire.

L’étude des résultats et des enseignements tirés du projet-modèle de Val-de-Ruz relève les points suivants:

  • la Commune a utilisé un large processus participatif pour ouvrir le débat sur les qualités de l’urbanisation et du paysage et sensibiliser la population à leur valeur;
  • elle a misé sur une participation large de la population durant tout le processus de planification. La culture acquise durant la mise en place du processus de fusion lui a permis d’aborder, dans les discussions, des thèmes délicats avec des gagnants et des perdants;
  • l’Exécutif communal s’est associé à l’ensemble du processus complexe de participation en vue de l’élaboration du plan directeur régional et a pu conduire ce processus avec le soutien technique du Réseau urbain neuchâtelois;
  • la Commune souhaitait développer une vision concertée des avantages qui peuvent découler du développement de l’urbanisation à l’intérieur du milieu bâti. La réflexion lancée à l’échelle du territoire communal a permis aux participants de mettre en perspective certaines décisions ponctuelles par rapport au contexte d’ensemble et d’identifier les avantages d’un tel développement sur l’ensemble du territoire communal;
  • la population a réussi à faire valoir ses attentes et ses besoins dans la future planification d’affectation communale. Grâce à la mise en place d’un très large processus de participation, elle a pu intégrer une large palette d’intérêts différents.

En termes financiers, les subventions fédérales obtenues s’élèvent à CHF 175'000 sur quatre ans pour un crédit voté de CHF 745’000.

Le véritable gain n’est cependant pas pécuniaire. Ce projet-modèle et la démarche qui l’a accompagné sont une incontestable réussite. Pour ne citer que quelques éléments essentiels, avoir été choisi en tant que projet-modèle a par exemple renforcé la visibilité de la Commune, non seulement auprès du Canton mais également hors des frontières neuchâteloises, auprès des autres régions et des divers offices fédéraux concernés. Finalement, le fait que le projet de territoire soit largement partagé – de par la prise en considération des choix et des souhaits exprimés en ateliers participatifs – lui confère une légitimité avérée auprès de l’Etat.

Pour ceux qui cherchent à en connaître plus sur le thème des projets-modèles :



Zones réservées

Le territoire de Val-de-Ruz fait l'objet de deux zones réservées de la compétence des Autorités communales:

  • la première concerne spécifiquement le village des Geneveys-sur-Coffrane; elle était déjà en vigueur lors de la fusion des communes;
  • la seconde a été imaginée pour garantir le redimensionnement de la zone habitations, conformément à la clé de répartition établie au niveau cantonal.

La zone réservée des Geneveys-sur-Coffrane a été instaurée par les anciennes Autorités en vue de réviser leur plan d'aménagement local, considéré comme surdimensionné dans sa zone à bâtir par le Canton. Elle est restée en vigueur lors de la fusion des communes et participe aujourd'hui à garantir le potentiel de redimensionnement des zones d'habitations. Dans l'optique de formaliser son propre plan d'aménagement, la Commune souhaite prolonger cette zone réservée pour une ultime période de cinq ans.

A la suite de l'adoption de la zone réservée de Val-de-Ruz par la population lors de la votation populaire du 19 mai 2019, cette zone a été mise à l'enquête publique du 7 juin 2019 au 8 juillet 2019. Elle a suscité 24 oppositions. Fidèle à sa ligne de conduite exposée durant la campagne référendaire, le Conseil communal a reçu chaque opposant afin d'étudier les arguments et les faits. A l'issue de ce travail, l'Exécutif estime qu'il peut légalement entrer en matière sur six oppositions. C'est pour cette raison qu'il souhaite présenter au Conseil général sa modification partielle du plan de la zone réservée de Val-de-Ruz.

L'arrêté concernant la prolongation de la zone réservée des Geneveys-sur-Coffrane a été accepté à l'unanimité. 
Enquête publique ouverte du 21 mai au 21 juin 2021

L'arrêté concernant la modification partielle de la zone réservée de Val-de-Ruz a été accepté à l'unanimité.
Enquête publique ouverte du 21 mai au 21 juin 2021


Ecologie industrielle et territoriale

Téléchargez ici le guide d'écologie industrielle et territoriale à destination des collectivités neuchâteloises.

Le Guide d’écologie industrielle et territoriale à destination des collectivités neuchâteloises, premier du genre en terres neuchâteloises, doit contribuer à répondre de manière intégrée aux enjeux d’aménagement du territoire, de développement économique et d’optimisation de la consommation de ressources, naturelles et difficilement renouvelables en premier lieu.

Avec le travail consacré à la zone industrielle du village de Fontaines et ainsi qu’au site du Chillou à Boudevilliers entre 2015 et 2017, la Commune de Val-de-Ruz a fait œuvre de défricheuse au niveau cantonal. Il n’est donc que justice de partager autant que possible les conclusions, qu’elles soient définitives ou provisoires, issues de cette démarche. Les collectivités publiques ayant un rôle déclencheur privilégié du fait de leur position unique vis-à-vis des acteurs économiques, elles ont une vocation naturelle à agir dans une perspective de cohérence territoriale, avec la volonté d’intégrer les entreprises au processus.

Les réunions et ateliers qui ont eu lieu dans le cadre des démarches de Fontaines et du Chillou ont démontré, si besoin était, l’importance du dialogue entre partenaires économiques et collectivités publiques. Des exemples de synergies inter-entreprises existent sur le territoire du Canton de Neuchâtel, puisse le présent guide les multiplier, en donnant aux collectivités des clés et des outils pour y parvenir.

Roby Tschopp, conseiller communal

Dicastère du développement économique et territorial,
des mobilités et du personnel